Approche morphologique
L'approche morphologique est davantage descriptive. Elle prend en compte la forme des composants structurés de l'image.
Opérateurs morphologiques
Les opérateurs morphologiques permettent de faire apparaître les zones désirées ou au contraire de les adoucir. Les contours sont ainsi mieux dessinés.
Erosion
Cet opérateur permet de faire disparaître les petites structures claires et d’élargir les zones sombres d’une image.
Dilatation
Cet opérateur permet de faire disparaître les petites structures sombres et d’élargir les zones claires d’une image.
Ouverture
L'ouverture combine érosion et dilatation
pour faire disparaître les petites zones claires.
Fermeture
La fermeture allie dilatation et érosion
et fait disparaître les petites zones sombres.
Méthodes de découpage
Ces méthodes s’appliquent sur des images informatiques et le travail se fait donc sur les pixels.
Etoile
Nous prenons un point situé au centre du contour concerné. Ce point peut être obtenu à partir d’un lasso tracé autour du contour et pour lequel nous calculons son centre d’inertie. Puis, à partir de ce point, des rayons sont lancés par discrétisation suivant un pas angulaire constant. Ainsi, la première discontinuité rencontrée permet de détecter le point le plus proche du contour vis à vis du point central. Il en est alors de même pour tous les autres points ce qui nous donne le contour en question. Cette méthode est efficace dans le cas des petits contours.
Grille
Cette méthode se révèle être la plus efficace, la plus rapide et la plus simple en terme d’extraction de contours. En effet, il s’agit de tracer un lasso autour du contour de l’objet en question et de tracer des lignes horizontales et verticales sur l’image donnée. Ainsi, en repérant les pixels situés en même temps sur le lasso et la grille, on détecte les discontinuités et donc les points du contour de l’objet.
Suivi de contours
A partir d’une image informatique, on considère un point de contour. Autour de ce point, on trace une grille de pixels sur laquelle on place les 8 points voisins les plus proches et pour laquelle on associe une matrice de coordonnées. Puis, on désigne le point dont les cordonnées sont les plus éloignées et on reconsidère ce premier comme étant le point repère d’une nouvelle matrice.
